Des inspecteurs de la territoriale affectés au sud-Kivu depuis le 20 décembre 2017, par l’inspecteur général de la territoriale de Kinshasa, contraints au chômage par leur hiérarchie provinciale.
Ayant été commissionnés par l’Inspecteur Général de la territoriale, en tant qu’inspecteurs itinérants, ces derniers n’ont jamais intégré le service.
Submergés par les mauvaises conditions de vie dans lesquelles ils vivent et leurs dépendants, ils ont résolu de saisir le gouverneur de province pour solliciter son implication personnelle afin qu’ils intègrent le service et qu’ils soient remis dans leurs droits leur reconnus par la loi et d’autres textes réglementaires.
Dans leur correspondance adressée à l’autorité provinciale et dont une copie est parvenue à la rédaction centrale de Bukavu FM, ce vendredi, 12 juillet 2024, ces inspecteurs expliquent qu’ils ont été commissionnés collectivement au nombre de 19, sous le numéro 924/MIS/IGTER/2017 pour exercer comme inspecteurs itinérants.
A travers ce document, les signataires font observer que depuis leur affection, ils n’ont jamais travaillé suite à la manigance de l’inspecteur provincial de la territoriale au sud-Kivu en connivence avec l’inspecteur principal de la territoriale.
Selon l’esprit de leur lettre, ces deux responsables de ce service étatique l’auraient transformé en une boutique familiale et recruteraient qui ils veulent pour vu qu’ils aient des affinités familiales.
A les en croire, des agents nouvelles unités (NU) jouissent de tous les avantages du service au détriment d’eux alors qu’ils disposent de numéros matricules.
D’après ces derniers, 6 d’entre-eux qui avaient des affinités parentales ont été récupérés par leur hiérarchie au niveau provincial.
Barhachikubagirwa Masumbuko Théophile, l’un des signataires de ce document laisse entendre que seul le gouverneur de province, de surcroît Professeur, garant du bon fonctionnement des institutions provinciales pourrait dénouer cette situation qui a longtemps perduré.
Retenons que nous avons tenté d’être en contact avec les gestionnaires de la territoriale en province et dans la région mais nos efforts sont restés vains.