La fédération du parti politique Front pour un Congo Nouveau, (FPCN/Sud-Kivu) est prête à récolter les cent mille signatures (100 000) exigées par la constitution pour un référendum en prélude du changement de celle-ci. Et ainsi passer de la troisième république à la quatrième.
Cette position de ce parti membre de l’Union sacrée de la Nation a été révélée ce samedi 30 novembre 2024, à l’occasion de la commémoration du deuxième anniversaire de son existence.
Selon son président fédéral Blaise Maseka, cette commémoration s’est déroulée en deux volets.
Messe d’action de grâce
Il s’agissait d’abord de l’organisation d’une messe d’action de grâce dite en la Cathédrale notre Dame de la Paix de Bukavu.
Ce, dans l’optique d’ implorer la grâce Divine et placer tous les projets du FPCN entre les mains du Seigneur.
Matinée politique
Ici, la fédération de cette formation politique a passé en revue son bilan et dévoilé sa position face aux enjeux politiques de l’heure caractérisés par la révision ou changement de la constitution en RDC.
Les animateurs du FPNC jugent satisfaisant le bilan de deux ans d’existence, bien que jonché d’embûches.
<< Jeune parti, le FPCN est vif et vivace, il se veut être la première force politique au Sud-Kivu voire sur toute l’étendue du pays aux prochaines joutes électorales >>.
A deux ans seulement, le parti est installé sur toute l’étendue de la province du sud-Kivu et dans plus de vingt (20) provinces du pays, lâche Blaise Maseka.
Changement de la constitution
<< La constitution de la RDC adoptée depuis 2006 est aujourd’hui surannée, obsolète et n’est plus adaptée aux réalités actuelles du pays >>, affirme Blaise Maseka.
À l’unanimité, les cadres et militants du parti cher au professeur Claude NYAMUGABO BAZIBUHE se sont ralliés à la position du directoire national soutenant le changement de la constitution prôné par le président de la RDC Félix Tshesekedi Tshilombo.
<< Nous n’y allons pas comme des moutons de panurge, notre autorité morale Claude NYAMUGABO BAZIBUHE est un professeur de droit, voilà pourquoi nous avons dégagé une série de matières qui feront l’objet de révision ou changement de la loi fondamentale du pays >>, renchérit le numéro 1 du FPCN au Sud-Kivu.
C’est notamment le retour au deuxième tour pour l’élection présidentielle et la suppression de toutes les institutions jugées budgétivores.
L’adoption d’un parlement monocaméral avec l’assemblée nationale seulement, la suppression de la commission électorale nationale indépendante (CENI) et confier au ministère de l’intérieur les responsabilités d’organiser les élections, la suppression des gouvernements et des assemblées provinciaux.
La nomination des gouverneurs de provinces, des animateurs des entités territoriales décentralisées et déconcentrées en intégrant le principe des non-originaires.
Cette matinée politique s’est déroulée dans la salle Concordia de l’archevêché de Bukavu en présence de plusieurs cadres, militants et sympathisants du FPNC.
Ainsi que ceux des mouvements citoyens invités et ceux d’autres partis politiques de l’Union sacrée de la Nation.
Elias Munganga