L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/ TSHISEKEDI), fédération du Sud-Kivu fustige non seulement la boulimie politique de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo (AFDC-A) dans la réparation des postes à la Division Provinciale de Mobilisation et d’Encadrement des Recettes (DPMER), à l’anti-fraude et à la Direction de paie, mais aussi la mauvaise foi de l’AFDC-A qui vise à ternir l’image du vice-gouverneur Jean-Jacques Elakano afin de l’anéantir et ainsi affaiblir le parti présidentiel au Sud-Kivu.
Dans une déclaration politique rendue publique, mercredi 18 décembre 2024 à Bukavu, l’UDPS/ Tshisekedi soutient que sur un total de deux cent quatre-vingt-dix-neuf (299) postes concernés par ces nominations, l’AFDC-A à elle seule s’est accaparée deux cent soixante-dix (270) postes foulant au pied les accords signés avec les partis partenaires.
Dans ce document, l’UDPS/Tshisekedi met en garde l’AFDC-A qui, selon elle, excelle dans la diabolisation du Vice-gouverneur Jean-Jacques Elakano qui, d’ailleurs ne signe rien sans l’ aval de son titulaire.
En outre, l’UDPS rappelle qu’elle a eu à gérer la province du Sud-Kivu sans avoir même un seul député provincial.
<< Aujourd'hui, le groupe parlementaire UDPS et alliés compte quatorze (14) députés provinciaux, donc la première force politique en province.
Nous sollicitons l'intervention du Vice-premier ministre de l'intérieur, décentralisation et affaires coutumières afin de mettre un terme à cette crise politique en gestion au Sud-Kivu avant que la situation ne dégénère >>, prévient l’UDPS.
En réaction, le coordonnateur de la cellule de communication du gouverneur de province Jean-Jacques Purusi Sadiki, Patient Bisimwa Katembera nie toute existence d’un conflit entre le gouverneur de province et son Vice.
Il précise que les deux personnalités travaillent côte à côte.
Nonobstant, Patient Bisimwa Katembera reconnaît l’existence de certains agitateurs au sein de l’UDPS et qui cherchent à tout prix à créer des conflits entre les deux personnalités pour des raisons inavouées.
Au sujet des nominations, Katembera fait savoir que le gouverneur de province ne pouvait pas nommer tout le monde.
Tout en précisant qu’aucune formation politique n’a été exclue par l’autorité provinciale.
Claude KASHONGA