Plus de quarante-deux (42) cas de justice populaire ont été enregistrés dans la ville d’Uvira dans la période allant du 19 février au 26 mars 2025.
Cette montée des cas de vindicte populaire est consécutive à la fermeture des institutions judiciaires et à l’évasion spectaculaire des détenus de la prison centrale D’Uvira en date du 19 février dernier.
Selon Emmanuel Abedi, du mouvement Citoyen Machozi ya Raiya qui livre ces statistiques à Bukavu FM, l’inquiétude sécuritaire plane sur la ville d’Uvira depuis un temps suite à cette évasion.
Cette inquiétude s’accentue par la fermeture des institutions judiciaires telles que les parquets, les cours et tribunaux et même les postes de la police.
En l’en croire, les conséquences de cette situation désastreuse sont entre autres la justice populaire et d’autres abus liés à l’impunité.
Pour lui, avec plus de mille deux cent seize (1216) détenus parmi eux, quatre cent cinquante (450) voleurs à mains armées de grand chemin en errance, les habitants se trouvent dans l’obligation de se rendre justice lorsqu’ils mettent la main sur l’un de ces malfrats.
Ainsi, cette structure citoyenne lance un cri alarme à différents niveaux de décision pour que des mesures soient prises avant que la situation ne dégénère davantage.
A noter que le 19 février dernier, une évasion massive des prisonniers a eu lieu dans la prison centrale d’Uvira.
Les portes cette maison pénitentiaire de Mulunge ont été cassées par des militaires fuyards qui voulaient libérer les leurs.
Des milliers de bandits en ont profité pour prendre le large.
A ce jour, ces évadés sont accusés d’être auteurs de plusieurs dérapages dans le milieu.
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