Son corps, accompagné par ses anciens collègues journalistes, sa famille et ses amis, a été hunimé ce lundi 16 décembre 2024.Ceci, après une messe qui a été dite en la cathédrale Notre-Dame de la paix d’Ibanda.
Mort la nuit du jeudi au vendredi 13 décembre dernier aux cliniques universitaires de l’université Officielle de Bukavu (UOB),la dépouille mortelle de Philemon Nzogu a été accompagnée à la cathédrale Notre-Dame de la paix par ses anciens collègues journalistes, ses frères et sœurs, ses amis, profondément touchés par sa disparition.
C’est aux environs de 10 heures,heure locale que le corps du regretté Philémon Nzogu a été exposé devant l’autel.
A la première chaise, se trouvaient la veuve Anne et ses trois enfants aujourd’hui orphelins de père.
Ils sont accompagnés par la famille,les journalistes de différents médias de Bukavu et des territoires,les amis et connaissances tous habillés en noir.
Dans son homélie, l’officiant du jour a rappelé que la mort reste inévitable tant qu’on porte encore la chair humaine.
Dans l’au-delà, a-t-il poursuivi,se trouve une autre vie qui est d’ailleurs éternelle.
Pour lui,seul le péché est un obstacle pouvant empêcher un humain d’hériter le royaume de Dieu.
Le prêtre a prié que le seigneur accueille l’âme de l’illustre disparu dans son royaume avant d’appeler les personnes de bonne volonté à la prise en charge de ses orphelins et de la veuve.
Sa famille, ses enfants, la mutualité de Pangi, Lusu général, l’Union Nationale de la presse du Congo et la RTNC ont reconnu les qualités qu’incarnait Philémon Nzogu.
C’est notamment l’amour de son travail de journaliste et la défense des intérêts de ses collègues à travers le syndicat à la RTNC.
Après la messe, le corps a été d’abord conduit à la poste puis au stadium de Vamaro, où les derniers hommages lui ont été rendus par des chevaliers de la plume et du micro mais aussi les basketteurs.
Après ces hommages, le corps a été conduit au cimetière de la Ruzizi sous une pluie battante où le défunt repose en Paix.
Pascal Boji