À l’occasion de la commémoration de la Journée nationale des enseignants, l’Association des Enseignants Retraités du Sud-Kivu (AERESKI) déplore la dégradation continue des conditions de vie de ses membres dans la ville de Bukavu.
Selon Bahizire Ngandira, président de l’AERESKI, qui s’est exprimé au micro de Bukavu FM, ces professionnels de la craie, après 35 à 50 ans de service rendu à la Nation congolaise, se retrouvent aujourd’hui abandonnés à leur triste sort.
D’après lui, ces anciens enseignants perçoivent une pension mensuelle dérisoire allant de 50. 000 à 170. 000 francs congolais, même pour les plus gradés, un montant insuffisant pour couvrir leurs besoins élémentaires.
Il regrette que ceux qui ont formé des générations entières vivent dans la misère, sans aucune reconnaissance.
A la place de recevoir des cartes d’accès aux soins médicaux, des diplômes de mérite, ou des médailles honorifiques, ces retraités sont malheureusement aujourd’hui réduits à la mendicité.
Bahizire Ngandira lance un cri d’alarme aux autorités et aux personnes de bonne volonté, les invitant à venir en aide à ces oubliés de la République, qui ont pourtant rendu des loyaux services et contribué à la construction de la nation.
Signalons que cela fait plusieurs années que ces enseignants plaident en vain de l’amélioration de leurs conditions de vie.
Plusieurs observateurs en appellent également à une prise en charge digne de ces professionnels de la craie.
Cette implication du gouvernement constituerait un véritable soulagement, et traduirait enfin la reconnaissance de la Nation à leur égard.
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