Présenter les outils qui peuvent vraiment être utilisés pour mieux évaluer la situation de la santé et outiller les différentes équipes à mieux collaborer de façon multidisciplinaire mais aussi assurer les meilleurs accès aux soins pour les personnes privées de liberté.
C’est l’objectif d’un atelier de trois jours organisé par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à l’hôtel Elizabeth,dans la ville de Bukavu.
Au cours de cet atelier qui a regroupé différentes couches notamment ,les ministères de la justice et de la santé, les participants ont été outillés sur différentes approches pour l’encadrement des personnes privées de liberté.
Pour les personnes incarnées, il a été souligné que ces personnes ont besoin d’une assistance sanitaire, particulièrement les femmes qui doivent être accompagnées par les spécialistes psychologues car le corps d’une femme nécessite beaucoup d’attention.
Docteur Elias Saada, chargé des programmes de santé en détention au CICR en République démocratique du Congo a soulevé que les personnes privées de liberté méritent un accompagnement de la part du programme national.
« le CICR porte assistance aux personnes touchées par les conflits armés ou d’autres situations de violence partout dans le monde, mais étant toute œuvre humaine, on pourra améliorer les soins et protéger leur vie et leur dignité », a-t-il fait savoir.
Celui-ci ajoute que les personnes qui ont le paludisme, les personnes qui souffrent des maladies transmissibles et tous les programmes nationaux qui touchent cette population doivent bénéficier des services de l’ État.
Au cours de cet atelier, plusieurs recommandations ont été formulées.C’est entre autres,la prise en compte et la présence de tous les services offerts à la communauté dans le milieu carcéral et Assurer la communication pourque ces personnes soient connectées avec le système national dans le pays.
Guillaume Ombeni