Le monde célèbre le 08 mars de chaque année, la journée mondiale des droits de la femme.
En RDC, contrairement aux autres années et sur instruction de la hiérarchie nationale, cette journée n’a pas été festive à cause des atrocités perpétrées l’Est de la RDC.
Au Sud-Kivu,cette journée a été célébrée dans la méditation et compassion avec les frères et sœurs de l’Est.
A cette occasion, des femmes de la ville de Bukavu,ont organisé une marche pacifique pour compatir avec les populations meurtries durant plusieurs décennies mais aussi fustiger et dire non aux guerres d’agression entretenues par les groupes armés et les terroristes du M23.
Partie de la SONAS jusqu’au gouvernorat où un mémorandum a été lu et déposé au gouverneur Ai de la province du Sud-Kivu,cette marche a connu la participation des centaines de femmes venues de différents coins qui étaient habillées en tenue noire,signe de deuil et compassion envers les victimes.
Dans leur mémorandum,ces femmes ont condamné la complicité de la communauté internationale face aux guerres d’agression imposées par le Rwanda,sous couvert de ses supplétifs du M23.
Ces congolaises ont recommandé à cette communauté internationale de briser son silence en infligeant des sanctions à l’endroit des pays agresseurs.
Par ailleurs,certaines femmes interrogées par Bukavu FM par rapport à cette journée, ont déploré les actes de vandalisme et inhumains dont sont victimes les femmes de l’Est.
Elles en appellent à l’implication du président de la République,chef de l’État afin de restaurer la paix et la sécurité dans les zones sous l’emprise des rebelles.
Profitant de l’occasion, madame Espérance Binyuki Nyota de l’UEFA,une organisation qui défend les droits des peuples autochtones,a fustigé la maltraitance de plusieurs femmes pygmées,appelant toutes les femmes d’être fortes et de se battre sans discrimination aucune.
Notons que cette journée a été célébrée sous le thème international « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme et sous le thème national accroître les ressources en faveur des femmes et filles dans la paix pour un Congo paritaire.
Anne-Marie Bisimwa et Winnie Ansima