5 femmes ont trouvé la mort de suite des violences conjugales pour la période allant de Janvier à novembre 2022.
Chiffres révélés ce mercredi 7 décembre 2022 par des femmes et organisations réunies au sein du programme Voix et Leadership des femmes au Sud-Kivu dont AFEM-KJN-FPM-SOS IJM-CENTRE CARTER, lors d’un point de presse tenu à Bukavu
Ces organisations rappellent que le cas des violences continuent d’être observés en RDC et dans les différents territoires et villes de la province du Sud-Kivu.
A titre illustratifs, elles notent le cas de la journaliste Charline Kotoko battue et décédée de coups et blessures administrés par son époux à Kamituga centre, Jacqueline Mwankani tabassée et décédée de suite de blessures après avoir refusé des sollicitations sexuelles de son mari, qui est un militaire des FARDCs, Laetitia Shabani tuée à Lugushwa par son petit ami pour avoir refusé des rapports sexuels sans préservatif, ainsi qu’une autre femme tuée par son mari à Nyamoma.
Face à cette situation que traverse les femmes, le consortium AFEM-KJN-FPM-SOS. IJM-CENTRE CARTER demande l’implication des autorités judiciaires.
A cet effet, elles exigent l’organisation de procès pédagogiques pour que les bourreaux répondent de leurs actes.
En outre le consortium AFEM-KJN-FPM-SOS IJM-CENTRE CARTER salue en encourage le travail réalisé par les structures de défense des droit des femmes qui se résume dans les actions de dénonciation et mobilisation communautaire.
Ce consortium dit soutenir l’avant projet de loi portant prévention et répression des Violences Basées sur les Genres.
Signalons que ce face à face avec la presse de Bukavu s’est tenu dans le cadre de 16 jours d’activisme basé sur les violences basées sur le genre.
Rémy Lubalika