La situation humanitaire devient de plus en plus inquiétante pour les populations de Bunyakiri et Itebero,au Sud-Kivu suite à l’accessibilité limitée du tronçon Bukavu–Bunyakiri–Walikale sur la RN3, conséquence directe des affrontements entre les FARDC, les groupes Wazalendo et les éléments de l’ AFC/M23 à l’Est de la RDC.
Selon Moïse Omar, militant du Mouvement de la Société Civile au Congo (MSCO) qui lance l’alerte,cette situation plonge la population dans une grande souffrance.
Les habitants tombent malades et les structures sanitaires manquent de médicaments. La population ne parvient plus à s’approvisionner en vivres et non-vivres. À Hombo, par exemple, deux plaquettes de paracétamol qui coûtaient 500 FC se vendent actuellement à 1000 FC, et parfois il n’y en a même plus.
Le MSCO rappelle que cette route est la seule voie d’approvisionnement en médicaments pour les zones de santé de Bunyakiri et d’Itebero.
L’organisation demande au gouvernement congolais et aux partenaires humanitaires de mobiliser d’urgence des moyens supplémentaires afin de venir en aide à cette population en danger.
Plusieurs observateurs estiment que sans intervention urgente, les populations de Bunyakiri et Itebero risquent de sombrer dans une crise humanitaire encore plus grave.
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