Le bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu s’oppose catégoriquement à l’idée de la révision ou changement de la constitution prônée par le chef de l’État Félix Tshisekedi Tshilombo.
Cette prise de position de la société civile du Sud-Kivu a été dévoilée ce jeudi 5 décembre 2024, au cours d’un point de presse tenu dans la salle concordia de l’archevêché de Bukavu, située en commune d’Ibanda
Pour sa présidente maître Néné Bintu Iragi, le moment n’est pas propice pour envisager la modification de la loi fondamentale de la RDC.
Selon elle, l’urgence n’est pas la révision ou le changement de la constitution mais plutôt le rétablissement de la paix à l’est du pays, le paiement des infirmiers et des enseignant, la construction des infrastructures de base, bref l’amélioration des conditions de vie des congolais.
Un pays est en guerre et dont une partie est sous état de siège, il est impossible de réviser ou changer la constitution, d’ailleurs la même constitution est claire quant à ce.
La présidente du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu appelle toutes les force vives de la province à s’unir pour barrer la route à cette tentative inopportune
<< Pourquoi réviser la constitution? Le pays souffre surtout les plans. Avant tout nous voulons la paix dans l’Est du pays , la réhabilitation des routes en mauvais état , une bonne rémunération aux fonctionnaires de l’Etat. Ce n’est pas le moment de réviser ou de changer notre constitution. Changeons d’abord le social de la population mais pas la constitution >>, indique-t-elle.
Depuis plusieurs mois, le projet de la révision ou changement de la constitution était porté bien avant par l’UDPS à travers son secrétaires général, Augustin Kabuya avant que le président de la République Félix Tshisekedi Tshilombo ne s’en approprie lors de son passage à Kisangani.
Ici, le président de la RDC avait même annoncé la mise en place d’une commission qui pourraient statuer sur cette question dès le mois de janvier prochain.
Junior Ishukwe