La récente poursuite judiciaire engagée contre Joseph Kabila Kabange, ancien président de la République Démocratique du Congo, suscite de vives inquiétudes et de nombreuses controverses dans les chefs des acteurs sociopolitiques du Sud-Kivu.
Cette démarche est perçue par certains observateurs comme une distraction inopportune dans la quête d’une paix durable en RDC, avec des implications potentiellement lourdes sur la cohésion nationale et le processus de paix en cours.
Joseph Kabila est salué par ces derniers comme l’architecte de la première alternance pacifique et démocratique dans l’histoire mouvementée de la RDC.
Son départ du pouvoir sans effusion de sang et son rôle dans l’accession de l’actuel président, Félix Tshisekedi, sont cités comme des preuves de son engagement pour la paix, la cohésion nationale et la stabilité institutionnelle.
Dans ce contexte, une poursuite judiciaire à son encontre est perçue comme la légitimation d’un régime potentiellement tyrannique ou dictatorial.
Cette action en justice est également interprétée comme un règlement de comptes politique inédit.
Éminent Mwanda,l’un d’eux ,estime que les es retombées sociétales de cette poursuite pourraient être significatives.
« Il y a risque de tensions politiques car une action judiciaire mal préparée ou perçue comme injuste pourrait raviver les clivages politiques entre les kabilistes et le pouvoir actuel, fragilisant davantage l’unité nationale. Deuxièmement,il y a risque de la perturbation du processus de paix. Ce procès pourrait affecter la stabilité fragile dans certaines zones dans car cette poursuite menace la cohésion nationale et surtout Viole les clauses de l’accord de principe signé à Doha qui avait défendu de telles pratiques », a-t-il déploré.
Et d’ajouter : « Plutôt que de criminaliser une figure politique qui a contribué à la stabilité du Congo après le règne dictatorial de Mobutu, il serait plus constructif d’ouvrir un dialogue entre congolais incisif comme souhaite plus d’un congolais car ce dossier est hautement sensible et si jamais il paraîtrait en une vraie démarche de justice, elle doit éviter les calculs politiques, respecter le droit au procès équitable, et s’inscrire dans une logique de réconciliation nationale, pour ne pas compromettre les efforts de paix et d’unité en RDC ».
Rappelons que la Haute Cour militaire a ouvert vendredi 25 juillet à Kinshasa, le procès de l’ancien Président de la République et sénateur à vie, Joseph Kabila, accusé de plusieurs griefs dont sa collaboration avec l’AFC/M23,selon Kinshasa.
Junior Uwoti dit Juwat