Le mouvement citoyen d’Actions Parlementaires et Gouvernementales, « OBAPG-RDC », fustige le blocage persistant du processus de paix en République Démocratique du Congo, notamment dans la partie Est du pays.
Selon cette structure citoyenne, les multiples négociations menées à l’étranger à Luanda, Doha, Washington ou Dar es Salaam n’ont produit aucun effet tangible sur le terrain.
Amos Bisimwa, l’un des militants du mouvement, affirme que malgré plusieurs accords de cessez-le-feu signés, les hostilités reprennent presque immédiatement, preuve que ces engagements ne sont pas respectés.
Il regrette que les populations civiles, particulièrement dans l’Est, continuent d’en subir les conséquences, sous l’œil impuissant des dirigeants.
Pour lui, les racines de la crise sont d’abord internes. Il évoque entre autres la mauvaise gouvernance, la justice politisée, les détournements des fonds publics, l’insécurité généralisée et le chômage croissant.
Pour relever ce défi, il appelle à un dialogue franc, inclusif et sincère entre Congolais afin d’aborder les vérités qui fâchent et ainsi permettre de sortir durablement de la crise.
« On ne peut pas continuer à signer des accords pendant que les bombes tombent sur les populations. Il est temps que les Congolais se disent les vérités en face. »
Cependant, l’OBAPG-RDC déplore également le refus du président Félix Tshisekedi d’ouvrir ce dialogue, soupçonnant des non-dits politiques derrière cette posture.
Bon nombre d’observateurs rappellent que l’avenir de la paix en RDC dépendra de la capacité des dirigeants à placer l’intérêt du peuple au-dessus des ambitions politiques.
Valentin Kalwira

