Des activiste des droits de l’homme dans la province du Nord-Kivu dénoncent l’envahissement du parc national de Virunga par plusieurs groupes armés qui dévastent et insécurisent la population riveraine depuis près d’un siècle.
L’un d’eux, Alain Mukanda explique que ce parc s’étendant sur cinq (5) territoires en province du Nord-Kivu, dont Nyiragongo, Masisi, Rutshuru, Lubero et Beni n’est plus valorisé ce dernier temps.
Actuellement, les groupes armés locaux et étrangers s’y installent et s’y ravitaillent sous l’œil impuissant de ceux-là qui étaient sensés de le protéger.
Pourtant, réputé patrimoine mondial, il est sensé d’être protégé.
Tout en signalant aussi les conflits des limites entre le parc et les riverains qui le secouent, Aimé Mukanda demande à l’institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) d’imposer son autorité afin que ce patrimoine mondial soit sécurisé.
En outre, cet activiste des droits humains exhorte les députés nationaux de la RDC, à s’approprier cette question.
Il recommande que les élus du peuple proposent une loi pour la revisitation des limites du parc national de Virunga.
Cette revisitation aura pour objectif de permettre aux populations de trouver des terres arabes à exploiter en dehors du parc.
Mais aussi, il exhorte le gouvernement à respecter les conventions le liant aux concessionnaires.
‹‹ Aujourd’hui, le parc de Virunga traverse plusieurs problèmes . Il s’agit notamment des conflits liés aux limites, la destruction des arbres mais aussi certains groupes armés envahissent déjà ce patrimoine, pourtant un endroit non habitable. Nous appelons nos autorités congolaises à s’approprier cette question le plutôt possible pour éviter les pires ››.
Le parc national de Virunga totalise déjà 100 ans. Il a été créé en 1925 par un décret royal. Il regorge en son sein plusieurs espèces animales très recherchées dans le monde.
Valentin Kalwira