Depuis le lancement le 30 septembre dernier de l’opération du démantèlement des jeunes vendeurs de chanvre et les maisonnettes vendant des boissons fortement alcoolisées sur la chaussée dans la ville de Bukavu,cette initiative semble ne pas produire des résultats escomptés, déplorent plusieurs observateurs.
Selon un constat dressé par un reporter de Bukavu FM,des débits de boissons et points de vente de ces produits sont toujours visibles dans plusieurs coins de la ville de Bukavu, particulièrement dans la commune d’Ibanda où cette opération avait été lancée.
C’est notamment à l’essence Major Vangu,au carrefour Baba Cingazi, au niveau de la place de l’indépendance,pour ne citer que ces endroits.
Sur place,des hommes et femmes, majoritairement jeunes,se livrent à la consommation de ces produits, incluant du chanvre et des boissons à forte teneur d’alcool.
Interrogés, certains habitants rencontrés dans les rues de Bukavu, dénoncent la persistance de cette pratique, malgré plusieurs décisions prises par les autorités pour son éradication.
D’après eux, la consommation abusive de ces produits exposent non seulement leurs consommateurs aux conséquences sanitaires graves, mais hypothèque également leur avenir.
Outre cela, elle constitue la source de l’insécurité et menaces orchestrées contre les paisibles habitants.
Pour y faire face,ils recommandent à l’autorité urbaine de faire le suivi de sa décision et de l’étendre sur l’ensemble de la ville afin de protéger les habitants et précisément les jeunes contre les méfaits de ces produits.
<< Nos autorités doivent faire le suivi de leurs décisions . Nous avons toujours demandé de fermer toutes ces maisons impliquées dans la vente des boissons fortement alcoolisées mais nos autorités gardent silence sans rien faire. Vraiment elles doivent s’impliquer pour que cette situation prenne fin >>, Ont-ils insisté.
En réaction, la mairie de Bukavu à travers sa cellule de communication, renseigne que cette opération va se poursuivre et s’étendre incessamment sur l’ensemble de la ville afin de traquer les auteurs impliqués dans cette pratique.
Pour rappel, c’est depuis le 30 septembre 2024 que cette opération avait été lancé sur certaines artères de la ville de Bukavu.
Almedor Cito