Des enseignants de la sous-division 3 de Kalonge en territoire de Kalehe invitent la caritas Bukavu à accélérer les démarches pour débloquer le paiements de leurs salaires des mois de février et mars en cette période où les enseignants vivent dans une précarité accrue.
Yves Heri, président de la jeunesse de Kalonge, a lors d’un entretien avec un reporter de votre radio expliqué que ça fait deux mois que les enseignants du groupement de Kalonge n’ont pas touché leurs salaires alors que le troisième mois pointe à l’horizon.
Celui-ci renseigne que les enseignants vivent dans un moment pénible à tel point que trouver à manger, c’est tellement difficile.
Yves Heri fait savoir que cette situation touche le bon fonctionnement des écoles de la place.
Des enseignants en étant dégoûtés sont souvent obligés de combiner d’autres affaires en lieu et place de dispenser les cours.
Une situation inquiète et affecte le corps enseignant qui se sent abandonné par le gouvernement congolais apendant cette période.
A l’en croire, les enseignants de Kalonge étaient déjà prévenus que leurs salaires arriveraient dans leurs téléphones via mobile Money M-pesa.
Chose qui n’avait jamais été réalisée.
Des interrogations se posent sur ce que pense le gouvernement central pour décanter la situation de ces enseignants.
Au regard de cette situation, la jeunesse de Kalonge demande à la caritas Bukavu d’activer les mécanismes nécessaires afin de trouver une solution idoine à ce problème.
Joint au téléphone par la rédaction centrale de Bukavu FM, Yves Heri affirme :
‹‹ Les enseignants de Kalonge ont disponibilisé leurs numéros Airtel Money, M-PESA, orange Money et autres à la caritas Bukavu pour le transfert de leurs salaires. Dès lors, la caritas n’a plus communiqué pour leur signifier à quel niveau ça bloque. Alors qu’ils n’ont que trois semaines des cours, ces derniers menacent d’entamer un mouvement de grève jusqu’à ce qu’ils soient remis dans leurs droits ››.
Signalons que c’est la caritas Bukavu qui a été choisie pour payer les salaires des enseignants depuis que les banques ont été fermées en province.
Nous avons tenté d’entrer en contact avec les responsables de la caritas Bukavu, mais nos efforts n’ont pu aboutir.
Prince Ombeni