En marge de la Journée Internationale des Infirmières célébrée le 12 mai de chaque année, Me Idesbald BYABUZE Katabaruka, Kinésithérapeute et Avocat au Barreau du Sud-Kivu, a rendu un hommage poignant à ses très chers confrères infirmiers.
Dans une lettre d’admiration rendue publique,il souligne les risques énormes auxquels ces professionnels de la santé sont quotidiennement confrontés, les qualifiant d’ « hommes et femmes que les énormes risques encourus quotidiennement n’éloignent pas d’un iota de ce qui, au-delà de la pratique professionnelle, est une vocation pour une merveilleuse œuvre d’apostolat. »
Me Byabuze, diplômé en kinésithérapie de l’ISTM Kinshasa en 1983, se dit « fier » de cette confraternité qui, aux côtés des médecins, veille sur la vie « de la conception au trépas ». Il interroge : « Qu’est-ce que l’enfant, l’adulte, le bien portant et le malade sans le tandem médecin-infirmier ? »
L’avocat et kinésithérapeute met en lumière le rôle crucial des infirmiers face aux « dangereux tueurs sournois pandémiques ou épidémiques » tels que la Covid-19, le Sida, le Choléra, la Méningite, la Malaria, la Tuberculose et la M-pox.
Il s’interroge sur l’avenir de la RDC et de la planète sans leur dévouement face à des problèmes de santé publique majeurs comme les accidents vasculaires cérébraux, l’autisme, le diabète, le glaucome, l’hypertension artérielle, les malformations congénitales, l’obésité, les traumatismes et les troubles psychologiques.
Me Byabuze relaie la « complainte » mondiale des infirmiers pour de meilleures conditions de travail et leur survie. Il insiste sur l’importance de la vie humaine et appelle ses confrères à rester fermes dans leur engagement :« MON PATIENT SERA MON PREMIER SOUCI », dit-il.
Junior Uwoti dit Juwat