L’organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), a formé trente fonctionnaires de différents services étatiques et non étatiques sur le système d’alerte précoce, dans le cadre du projet « Emergensys ».
Durant trois jours, soit du 30 octobre au 1er novembre, ces agents en majorité des ministères de l’agriculture, pêche et élevage, des institutions techniques et de recherche, ainsi que des divisions et sous-unités respectives tant au niveau national, provincial que territorial, ont été outillés sur l’approche anticipative pour les aléas climatiques et catastrophes naturelles.
Ceci, dans le cadre du projet « Tirer parti des systèmes numériques pour la préparation aux situations d’urgence et la réponse aux crises alimentaires (Emergensys) », mis en œuvre par la FAO en RDC.
Cette formation était facilitée par l’Expert en systèmes d’alertes et réponses précoces à la FAO Burkina Faso, Monsieur Mamoudou Tambara, appuyé par l’équipe de la FAO en RDC, dont le chef du projet Emergensys Monsieur Ousmane Sylla.
Des agents de la FAO Kinshasa, Bukavu et Uvira, ceux du programme alimentaire mondial (PAM) Kinshasa et Bukavu, ainsi que des organisations internationales partenaires et autres institutions de recherche ont été associés (IITA, Croix-Rouge de la RDC, Universités, etc.).
Cet atelier de formation avait pour objectif d’initier les participants à l’approche anticipative en vue d’une meilleure préparation et gestion des risques climatiques et aléas naturels multiformes.
Globalement, le projet « Emergensys » vise à contribuer et à améliorer la résilience aux chocs et crises climatiques et de sécurité alimentaire en RDC, au Soudan du Sud et en Somalie, tout en améliorant la préparation et la réactivité aux situations d’urgence à l’aide d’outils numériques, incluant une approche régionale d’anticipation des risques de crises et catastrophes.
Ce projet dont la phase pilote sera exécutée dans la plaine de la Ruzizi, territoire d’Uvira, province du Sud-Kivu, est financé par la Banque Africaine de Développement (BAD) et mis en œuvre par la FAO RDC en collaboration avec les partenaires techniques (gouvernement et de recherche). Il est suivi au niveau sous régional par le bureau régional de la FAO pour l’Afrique (RAF).
En RDC, il est placé sous la coordination du ministère de Pêche et Elevage et du ministère de l’Agriculture et de la sécurité alimentaire.
Claude KASHONGA