Le Bureau urbain de la société civile de Bukavu s’alarme face à l’anarchie observée dans l’exécution de travaux de pavage, qui semble être attribués à une seule commune au détriment des autres communes ayant également besoin de ces infrastructures
Lors d’un entretien accordé à Radio Bukavu FM mardi 10 décembre 2024, Gaston Lubaka, rapporteur de cet organe de la société civile, a exprimé son indignation concernant l’organisation de la deuxième phase du projet
Il considère que le Fonds Social agit de manière égoïste en réservant cette phase à la commune d’Ibanda, qui avait déjà presque bénéficié de la première phase, laissant ainsi les autres communes dans l’oubli.
Gaston Lubaka a précisé que la première phase n’a été bénéfique que pour deux quartiers de la commune d’Ibanda, alors que d’autres quartiers de cette partie de la ville ont un besoin urgent de pavage des routes
Selon lui, tant que ce projet ne s’étendra pas à toutes les zones de la ville, les habitants risquent de conclure qu’il s’agit d’un projet réservé à la commune d’Ibanda et non à l’ensemble de la République.
Il appelle donc les décideurs à prendre conscience de cette situation et demande à la direction du Fonds social d’assurer le bon déroulement du projet, avec un suivi rigoureux afin que les travaux avancent rapidement lors de cette deuxième phase.
Rappelons qu’il y a quelques semaines depuis que le vice-gouverneur du Sud-Kivu a lancé officiellement la deuxième phase du projet de pavage des routes à Bukavu, étendue dans les trois communes.
Malheureusement, sur le terrain, il se remarque un certain relâchement, déplorent plusieurs acteurs de la société civile.
Cependant,tous nos efforts pour entrer en contact avec le fonds social pour sa réaction n’ont pas abouti
Almedor Cito