La Société Civile Noyau communal d’Ibanda condamne avec fermeté le viol dont a été victime une jeune fille d’environ 14 ans,viol survenu le dimanche 21 juillet sur avenue Bizimana au quartier Panzi,en commune d’Ibanda.
Murhula Machumbiko qui le dénonce à Bukavu FM ce mardi 23 juillet,précise que cet acte barbare perpétré par des jeunes du milieu bien identifiés,s’est déroulé lorsque la victime envoyée par ses parents,se rendait à un publiphone pour retirer les téléphones.
C’est ainsi qu’elle est tombée dans le piège de ces inciviques qui ont fini par la violer.
Alertés par les cris de la jeune fille,les braves jeunes du parage se sont diligentés pour maîtriser la situation et réussir à mettre la main sur certains de ces malfaiteurs qui se trouvent actuellement entre les mains de la PNC.
Par ailleurs,notre source épingle les circonstances à la base des actes inciviques à Panzi évoquant notamment,le manque d’eau potable,des embouteillages mais aussi l’obscurité criante.
Machumbiko indique cependant que selon différents rapports de la Société Civile,ces criminels se constituent en groupe pour tendre des pièges aux filles et femmes pendant les heures tardives, particulièrement au niveau de l’enclos de la paroisse de Chai,une situation qui devrait alerter les services de sécurité à redoubler les efforts afin de sécuriser la population et ses biens.
La Société Civile d’Ibanda qui appelle la population à la vigilance,exhorte les services de tutelle à infliger des sanctions dissuasives à ces malfaiteurs afin que pareil acte ne se reproduise plus jamais dans cette entité.
En réaction,la Bourgmestre de la commune d’Ibanda parle d’un viol orchestré par des jeunes réunis au sein de la bande « Popo Solution » qui menace et insécurise la population de cette entité communale.
Elle précise que ces malfaiteurs appréhendés répondront de leurs actes conformément à la loi.
Toutefois,Toto Safari rassure que toutes les mesures sont déjà prises pour maîtriser ce phénomène.
Il convient de rappeler qu’une autre jeune fille d’une dizaine d’années était violée dans la commune de Kadutu,au cours de ce même mois de juillet,une situation qui suscite des inquiétudes et des réactions de la part des défenseurs des droits de l’homme et plusieurs organisations féminines.