Au total, seules deux mille neuf cent quarante écoles (2 940) sur un total de huit mille cent soixante-quinze (8 175) que compte la province du sud-Kivu dans sa subdivision administrative ont repris les cours.
Ces effectifs concernent les écoles maternelles, primaires et secondaires se trouvant dans les villes et territoires de la province du Sud-Kivu.
Ces chiffres ont été documentés et livrés à Bukavu FM ce lundi 10 mars 2025, par le Directeur provincial de l’éducation (PROVED) Sud-Kivu1 Léon Musagi et concernent la semaine du 03 au 07 mars 2025.
Selon lui, ces statistiques représentent un taux de reprise des cours trop bas soit trente-soix pour cent (36%) .
A l’en croire, cette réalité compromet le droit à l’éducation des enfants et présente un grand danger pour la province.
‹‹Toutes les épreuves nationales prévues par le calendrier du ministère de l’EPST auront bel et bien lieu aux dates et jours prévus. C’est notamment l’ENAFEP ( Examen National de Fin d’Etudes Primaires), TENASSOSP ( Test National de Sélection, d’Orientation Scolaire et Professionnelle) ainsi que l’examen d’État pour l’édition 2025. En plus, tous les signaux sécuritaires dans les écoles tournent convenablement car les autorités en place y veillent ››, rassure Léon Musagi.
C’est pour cette raison qu’il appelle les parents à envoyer sans un moindre doute les enfants à l’école car toutes les mesures sécuritaires ont été prises par les nouvelles autorités.
Il en veut pour preuve, depuis la reprise des cours aucun incident n’a été enregistré dans une école sur l’ensemble de la province.
Depuis l’appel des autorités du mouvement politico-militaire AFC/M23 à la reprise des cours sur l’ensemble de la province, nombreux parents demeurent dans l’incertitude suite à la détérioration de la situation sécuritaire.
La réalité dans les écoles est que bon nombre de parents préfèrent retenir leurs enfants chez eux et d’autres se sont exilés.
Les enseignants se présentent à l’école mais les enfants ne viennent pas toujours. Il en est de même pour les institutions d’enseignement supérieur et universitaire au Sud-Kivu.
Pascal Boji