Ce tableau sécuritaire sombre est peint par la nouvelle société civile congolaise, active dans la ville et territoire d’Uvira.
Son coordonnateur, Byamungu Shamamba rapporte que certains éléments FARDC et ceux de la police nationale congolaise seraient impliqués dans la plupart de ces actes.
Selon lui, en dépit de plusieurs alertes de différentes faîtières de la société civile du milieu, les autorités locales, provinciales et nationales font de cette question le cadet de leurs soucis.
Il rappelle qu’en date du 21 mars en cours, un jeune garçon a été assassiné dans son kiosque au rond-point dans la ville d’Uvira.
Un jour après, soit le 22 mars, un corps sans vie d’un enfant de 9 ans a été retrouvé à Munanira dans la chefferie des Bafuliru la journée.
Le même jour dans la soirée, une femme a été assassinée chez elle par les hommes en armes en tenue militaire.
Face à cette inquiétude sécuritaire,Byamungu Shamamba plaide pour l’implication des autorités compétentes afin de prendre le contrôle de cette situation.
Il faudra vous rappeler que depuis plusieurs jours, des acteurs sociaux lancent des alertes sur la présence massive des éléments de la force armée burundaise, le dérapage de quelques éléments FARDC et ceux de la PNC dans la ville et territoire d’Uvira.