La Nouvelle Dynamique de la Société Civile du Sud-Kivu (NDSCI) dénonce vivement la libération de 14 sujets chinois, sur les 17 arrêtés le 20 décembre dernier pour exploitation illégale de minerais dans le territoire de Walungu.
Selon la NDSCI, cette décision, prise sur instruction de la Direction Générale de Migration (DGM)Kinshasa, serait en contradiction avec les attentes de la population locale, lésée par ces pratiques illégales.
Cette structure citoyenne exige des explications de la part de la DGM/Sud-Kivu et appelle à ce que justice soit faite pour décourager l’exploitation illicite des minerais.
‹‹ Vraiment nous regrettons. La province ne doit pas évoluer de la sorte. Les décisions prises par l’autorité provinciale sont piétinées par Kinshasa. La DGM doit expliquer en profondeur le pourquoi de cette libération et interpeller tous ses agents impliqués dans cette affaire ››, renseigne Wilfried Habamungu, porte-parole adjoint de la NDSCI Sud-Kivu.
Le même point de vue est partagé par David Cikuru qui s’indigne de constater un manque criant d’une franche collaboration entre les gouverneurs de province et lesk services étatiques au niveau central.
Il demande au gouverneur du Sud-Kivu de prendre ses responsabilités en lieu et place de dénoncer comme il en est le cas pour plusieurs citoyens.
‹‹ Le gouverneur doit s’assumer. Comment saboter de telle manière sa décision ? Les services étatiques au niveau national ne sont pas en bonne collaboration avec les gouverneurs. Nous appelons le nº1 en province d’être à la hauteur de sa tâche. Il doit imposer son autorité dans ce dossier ››
Rappelons que le gouverneur de la province du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi, a condamné récemment la libération par la Direction Générale de Migration (DGM) de 14 sujets chinois, arrêtés par son gouvernement pour exploitation illicite des minerais à Walungu.
Selon l’autorité exécutive, la DGM a expulsé ces chinois, en passant par le Rwanda, afin que ces derniers regagnent leur pays d’origine qui est la chine
Rédaction Bukavu FM